<aside> ✍🏻 Par une certaine Léa. Retrouvez moi sur Twitter @LeaSAILLET ou sur Instagram @leasayan.
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J'ai décidé d'écouter QALF Infinity en prenant en note tout ce qui me vient en tête à l'écoute. J'ai appelé ça Première écoute, en référence au format de vidéo YouTube du même nom (hyper original donc !).
Je crois que ça ressemble plus (ou de plus en plus), (ou parfois), (bon… je sais pas…) à une explication de texte mon truc. Enfin… une explication de MON INTERPRÉTATION du texte, soyons modestes 😅
1/3 - QALF Infinity, Damso. Première écoute.
QALF Infinity est le dernier album de Damso sorti le 28 avril 2021. Damso qui est un rappeur Belge, connu pour ses textes sombres, avec un fort penchant pour les récits à caractère sexuel, alcoolisés et enfumés.
Voilà pour les non-initiés. Vous avez vu comme je prends soin de vous quand-même ? Je vous invite donc à continuer votre lecture même si vous n'aviez jamais entendu parler de cet individu. Promis, vous allez quand même comprendre, et je fais plein de petites blagues qu'il serait dommage de louper (j'ai un humour IN - CROY - YA - BLE).
Bon je ne retarde pas plus cette deuxième partie de première écoute de QALF Infinity, let's go!
Damso c'est sombre. Aucun doute là dessus. Pourtant, morose est le dernier adjectif que j'aurais utilisé pour qualifier sa musique, alors ça titille ma curiosité ce titre.
Je suis tellement loin, c'est parti pour quelques heures. Écrire sur le monde… (…) Fonce-dé, trop pressé d'plus penser…
Mais en attendant, il pense. Beaucoup. On dirait même que ça pense sans lui, là haut, et qu'il peine à courir après le fil de tout ce qui le traverse. En tout cas, c'est ce que je ressens après la troisième écoute, suivie d'une lecture des paroles sur Internet (pardon, on avait dit première écoute ? Ah désolé mais en fait moi j'capte R en une seule écoute c'est pour ça, voilà… ça va, je, je peux reprendre ? merci).
["J'capte R" ça veut dire "je comprends rien". J'espère que vous êtes encore là les non initiés parce que je pense à vous moi !]
Bref, donc après trois écoutes et lecture des lyrics, je commence à comprendre qu'il nous entraine dans le flot de ce qui se passe dans sa tête. Et il débite aussi vite que ça doit s'agiter dans ses dites pensées, p'tite bite (euh… OULA. Pardon. J'ai cru que j'étais quelqu'un d'autre, que j'écrivais un son).
Désolé on avance pas aujourd'hui. Est-ce que c'était mieux hier ? Est-ce quelqu'un me lit ? Moi aussi je suis traversée par des pensées… mais… revenons à celles de Damso.
Trop de tes questions brusquent
Oui bah pardon, si je m'intéresse, c'est que t'as l'air complexe comme personnage aussi. Allez, j'arrête de faire semblant d'être étonnée : Damso, on sait qu'il n'aime pas les questions. Ou plutôt qu'il a peur des réponses. Ou plutôt qu'il a peur de faire peur avec les réponses. Dès le premier morceau de l'album, il le dit "Damso pourquoi tant de noirceur ? Si je le dis tu vas pas t'en remettre." Mais on le sait depuis bien plus longtemps, il le rabâche à longueur de morceaux. Dès son premier album Batterie faible, il nous l'interdit sur Débrouillard. "N'demandez pas ce que je fais dans la vie, j'suis fonce-dé avec deux trois youvoi du quartier, j'fume un pilon sur le toit de la ville". Un an plus tard, sur le titre Mosaïque solitaire de son deuxième album Ipséité, il précise les raisons de cette même interdiction "N'demandez pas ce que je fais dans la vie. C'est si noir vous s'rez pris de panique".
Ici, nos questions ne sont pas sa seule source d'angoisse. Angoisses multiples qu'il continue à énumérer à un rythme effréné. 50 secondes sont passés et on est déjà au premier refrain.
On souffle, et lui aussi. Il nous le dit en chantonnant : il calme ses nerfs en écrivant des compos, morose(s) (c'est lui ou la compo qui est morose ? Je ne sais pas). Et en fumant aussi. Ah, et puis en ramenant des go à l'hôtel visiblement ! Et alors là, il a une super technique pour savoir s'il va conclure.
Fait pas genre, fait pas genre qu'on va pas l'faire, nan, nan, j'tentends t'épiler la chatte
Bon. Mon petit Dems. Je te souhaite de lécher des belles chattes bien poilues. Mais ce n'est peut-être pas le sujet, si ? Hmm, c'est bien ce que je me disais. Pardon d'avoir été si intrusive, on reprend.
Couplet 2, il continue d'écrire sur ce qui le traverse et de le dire à toute vitesse. L'amour. La mort. Le sexe. Et puis vient le refrain, il s'apaise de nouveau.
Sur la fin, la prod aussi s'est apaisée. J'aime ce bruit de saxo, puis ce piano qui contrastent avec les sonorités électroniques qui marquaient le rythme jusqu'ici.
Le titre suivant s'appelle CHIALER, il commence par un piano qui se fond presque avec la fin de celui-ci, alors j'imagine que c'est la suite logique. D'abord la morosité de ton flot de pensées, ensuite tu chiales (enfin, t'as quand même d'abord essayé de te changer les idées avec une meuf à l'hôtel, mais apparemment, ça n'a pas fonctionné).